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Amsterdam : une « destination week-end » idéale

Fin février dernier, nous nous sommes rendus, moi et mon meilleur ami, à Amsterdam. Si la fameuse capitale des Pays-Bas faisait déjà fureur auprès de la communauté « djeun’s » et avait conquis plusieurs de mes potes, c’est aussi mon père qui m’en avait parlé, non sans enthousiasme, comme la deuxième ville la plus agréable (à son avis) pour passer ses week-ends et ses vacances, derrière Londres. Surtout quand on est jeune, et surtout dans les années 70… ah, bon… Je me suis demandé si la ville que j’étais sur le point de visiter correspondrait à cette description, malgré la « crise », et malgré le saut dans le temps.

Prévoir (mais pas trop !)

Dans la cité d’Erasme, la plupart des hollandais parlent anglais, et certains se débrouillent même en français. Le vrai souci, c’est de ne rien comprendre aux indications écrites, qui ne sont pas forcément traduites, à part dans les musées (et encore…). C’aurait été du japonais, c’était la même chose… Mais les passants et les commerçants sont tous extrêmement aimables et prêts à renseigner les pauvres touristes égarés. Le premier challenge à l’arrivée fut de trouver l’auberge de jeunesse réservée par Internet. Le lieu était très correct, d’une propreté remarquable, ouvert toute la nuit, et la nuitée incluait le petit déj’. Et quel petit déj’ ! Comme en Allemagne, il se compose d’un grand bol de café noir, de müesli au fromage blanc, de gouda en tranches et d’une foultitude de pains différents. Une fois repus, nous décidions de manière (plus ou moins) organisée du programme de la journée.

Visites et musées

L’on s’est imposé une règle dès notre arrivée : au moins une visite ou un musée par jour, et ne pas s’échouer dans un bar avant 19h ! Je n’ai pas été surprise par l’aspect ultra touristique de la ville : les musées ne manquent pas, mais il faut prévoir un certain budget : à savoir que le coût de la vie à Amsterdam est équivalent à celui de Paris… Il est toutefois envisageable d’y faire et d’y voir plein de choses. Nous avons fait, en cinq jours, le musée de l’érotisme (quartier rouge oblige), de la torture médiévale (un peu « gadget » mais sympa), le musée du tatouage (ville portuaire oblige), et la collection Van Gogh au musée de l’Hermitage (magnifique) ; le zoo, très réputé, s’étend sur plusieurs hectares, mais l’entrée n’est pas donnée. De même pour le musée Heineken… Dès le premier midi, nous sommes allés louer des vélos, ce qui nous a permis de ne pas nous cantonner au centre touristique, et je le recommanderais à tout un chacun : l’expérience « cycliste » à Amsterdam est à connaître une fois dans sa vie.

Côté pratique

En terme de repas, pour ne pas se ruiner, je conseille d’acheter de quoi se concocter des sandwiches, comme tout amstellodamois (eh oui !), dans un supermarché. On y trouve de bonnes surprises, notamment des « spécialités » comme les rollmops de hareng, ou de grandes tranches de gouda au cumin. Et attention de ne pas se faire piéger trop souvent par les vitrines débordantes de pâtisseries qui attendent les touristes alléchés à la sortie des coffeeshops…

En résumé, Amsterdam est une ville à l’ambiance vraiment particulière, quoique l’on choisisse d’y faire. Même rester à « buller » est tout à fait envisageable. Des bateaux-navettes pour traverser l’Amstel (rivière principale) sont à disposition gratuitement, dans un sens et dans l’autre, toutes les dix minutes. À pied, le quartier des friperies et le marché aux puces sont à faire absolument. Nous n’avons pas pris le métro, mais s’il reflète la surface, il doit être remarquablement propre et simple d’utilisation. Il s’agit d’une cité où l’on se sent rapidement à l’aise, voire chez soi, prenez garde, certains pourraient être tentés de ne pas repartir… Papa avait dit vrai.

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